Vrai nom : Michel Antonin Henri André.

Né à Paris (1er) le 19 décembre 1912.

Décédé  à  Clamart (Hauts-de-Seine) le 10 novembre 1987.

 

 

Comédien et auteur de théâtre, Michel André était le fils du comédien Marcel André, décédé en 1974, et de Jeanne Lucas.

 

Il a suivi les cours de Louis Jouvet avant d'entamer à son tour, une carrière d'acteur.  Ceci dès 1931, il avait à peine 19 ans.

 

Prisonnier pendant la seconde guerre mondiale, il renouera avec le cinéma à la Libération avec L'idiot de Georges Lampin.

En 1954, il écrit le scénario des Evadés que tourne Jean-Paul Le Chanois.  Le film est primé au Festival de Cannes l'année suivante.  Il relate certains souvenirs personnels de l'incarcération de Michel André en Allemagne.

Il y joue d'ailleurs son propre rôle aux côtés de Pierre Fresnay et de François Périer.

 

Par la suite, le comédien se métamorphose en auteur de boulevard à succès.

On lui doit notamment la populaire et désopilante Bonne planque dans laquelle triomphent Bourvil et Pierrette Bruno au mieux de leur forme.

 

En 1955, c'est Le coin tranquille, à l'affiche du Théâtre Michel, qui devient un film avec Louis Velle et Dany Robin.

En 1957, c'est le tour de Virginie, représenté au Théâtre Daunou par Christian Alers et Pierrette Bruno.  La pièce est reprise au cinéma avec Roger Pierre, Jean-Marc Thibault et Mireille Darc.

Un an plus tard, nouveau succès avec De passage à Paris au Petit Théâtre de Paris avec Frank Villard.  Et enfin, en 1959, De doux dingues au Théâtre Edouard VII avec Jean Le Poulain, Suzanne Flon et Alice Tissot.

 

Michel André était marié à Simone Vanbellinghen avec qui il s'était retiré dans "La grande vallée", leur propriété des Yvelines.

 

Il s'éteignit un mardi soir de novembre à l'Hôpital Antoine Beclère de Clamart, peu avant son 75me anniversaire.

 

 

FILMOGRAPHIE

 

1931  Pour un sou d'amour, de Jean Grémillon, avec Josseline Gaël.

1932  Quatorze juillet, de René Clair, avec Annabella.

1933  Pour être aimé, de Jacques Tourneur, avec Suzy Vernon.

          First offence / Bad blood, de Herbert Mason, avec Lilli Palmer.

1935  Une fille à papa, de René Guissart, avec Josette Day.

1937  L'escadrille de la chance, de Max de Vaucorbeil, avec Lili Damita.

          Etes-vous jalouse ? , de Henri Chomette, avec Suzy Prim.

          Les pirates du rail, de Christian-Jaque, avec Simone Renant.

1938  La vierge folle, de Henri Diamant-Berger, avec Annie Ducaux.

1945  L'idiot, de Georges Lampin, avec Edwige Feuillère.

          Pa farliga vägar, de Per-Axel Branner, avec Birgit Tengroth.

1950  Les anciens de Saint-Loup, de Georges Lampin, avec Odile Versois.

          Gunnan in the streets / Le traqué, de Boris Lewin et Frank Tuttle, avec Simone Signoret.

1951  Nous irons à Monte-Carlo, de Jean Boyer, avec Ray Ventura.

1954  Les évadés, de Jean-Paul Le Chanois, avec Pierre Fresnay, + scénario.

1955  Maigret dirige l'enquête, de Stany Cordier, avec Maurice Manson.

          Les assassins du dimanche, d'Alex Joffé, avec Barbara Laage.

1957  Le coin tranquille / Déshabillez-vous, Madame, de Robert Vernay, dialogues uniquement.

1958  Croquemitoufle, de Claude Barma, dialogues uniquement.

1962  Virginie, de Jean Boyer, dialogues uniquement.

 

© Yvan Foucart – Dictionnaire des comédiens français disparus.